#9 De Brume, de Métal et de Cendre de Gwendolyn Clare (Tome 2)

Titre : De Brume, de Métal et de Cendre

Tome : 2

Auteur : Gwendolyn Clare

Éditeur : Lumen

Format : Broché

Prix : 15€

Pages : 480

Sortie le 17 Janvier

Chronique du Tome 1

Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de cette suite transportante

« La plupart des pazzerellones, ceux qui jouissaient de la folie des sciences, se spécialisaient d’ordinaire dans l’une des trois disciplines principales, à savoir la mécanique, l’alchimie ou la scriptologie. En tant que polymathe, Elsa avait un don pour les trois. »


« Et si on pouvait vraiment créer un monde avec de l’encre et du papier ?
En s’armant d’encre et de papier, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts des univers entiers. Il suffit, pour accomplir ce miracle, de respecter les règles complexes d’une discipline toute récente, la scriptologie. Elsa est l’un de ces nouveaux savants aux pouvoirs vertigineux. Quand elle découvre avec stupeur que sa mère a mis au point un livre capable de modifier le monde réel, elle n’a plus qu’une idée en tête : récupérer ce dangereux ouvrage avant que ne survienne un drame irréparable.
Mais il est déjà trop tard… Non content de la trahir, Leo, l’ami le plus cher d’Elsa, s’est emparé du précieux livre-monde pour le remettre à son père, le terrible Garibaldi. Ce fou furieux entend bien unifier l’Italie, quel qu’en soit le prix. Dès lors, il ne reste plus qu’un espoir à la jeune fille – et à l’humanité tout entière : celui que ses ennemis échouent à déchiffrer le manuscrit qui pourrait bien réduire à néant la planète…
Saura-t-elle réparer par l’écriture un monde devenu fou ? Une multitude d’univers créés de toutes pièces entrent en collision dans ce deuxième et dernier tome de la duologie. Passé tragique et ténébreuses conspirations, univers de poche et armes ultimes : suivez cette héroïne armée d’encre et de papier à travers une ribambelle de mondes réels et inventés ! »

« L’une des plus belles et merveilleuses qualités de l’amitié véritable est de comprendre et d’être compris. »


Après la fin, assez explosive en rebondissement, du tome 1, nous retrouvons nos personnages préférés un peu perdus et surtout à la recherche de Léo qui a préféré suivre son père et son frère qu’il vient de retrouver après une très longue séparation, pour protéger Elsa et surtout ne pas laisser à son père le pouvoir d’une polymathe pour déchiffrer le méat-livre. Du côté de la Casa della Pazzia, Porzia, Faraz et Elsa mettent tout en œuvre pour retrouver Léo, peut-être le secourir, mais surtout pour récupérer le méta-livre avant que le père de celui-ci, alias Garibaldi, ne parvienne à le déchiffrer. Mais une fois leur localisation trouvée reste à savoir comment les infiltrer pour récupérer ce qui intéresse les pazzerellone. Jumi quand à elle n’a pas voix au chapitre et est assignée à résidence à Veldana par sa fille, dans le seul but de la protéger, après les événements qu’elle a subit dans le premier tome.

« Vous me demandez ce qui me force à parler ? Une drôle de chose ; ma conscience. »

L’histoire était bien plus riche en rebondissement, en amour, en sentiments, en action, que dans le premier tome. J’ai appréciée découvrir une Porzia bien plus humaine, une Elsa plus manipulatrice. Après Léo m’a beaucoup manquée dans ce tome, il fait partit de mes personnages préférés avec Elsa et j’avoue avoir été assez attristé qu’il sois un peu moins présent dans ce tome. Tout comme Faraz qui reste un peu trop au second plan, on le connaît à peine (même si grâce à ce second tome on en apprend plus sur lui).

« Nous mourrons chaque jour, nous changeons chaque jour, et néanmoins nous nous croyons immortels. »

Ça reste une histoire assez complexe, même si une fois dedans elle est très sympas à lire, même si elle n’est pas un coup de cœur. Je trouve que l’univers est un peu trop compliqué pour accrochée pleinement, quelque chose me bloque. Et je trouve que le fait que ce sois des enfants qui sauve le monde a plusieurs reprises, alors qu’il y a un ordre régissant le monde, est un peu trop gros ! Un peu à la Gardiens des Cités Perdues avec le cygne noir. L’ordre est vite dépassé et bien trop passif poussant les enfants à agir même si ici les enfants pourraient très bien être épaulés par les parents mais ceux-là ont d’autres crises à régler (que fait Jumi dans tout ce tome on se le demande !) comme le problème Casa aurait pu être régler dès le début de l’histoire… Concernant les relations amoureuses je les trouve trop peu approfondis pour vraiment y croire et succomber aux charmes. J’aime Léo pour son caractère, son côté mauvais garçon casse-cou mais absolument pas pour sa manière de séduire Elsa qui ne séduirait aucune terrienne.
Tout ça pour dire que j’ai bien aimée découvrir les aventures de Léo, Elsa, Porzia et Faraz. Tout en découvrant de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues. Mais je n’ai pas autant accroché que ça a ce tome, c’est une bonne lecture mais sans plus a cause des nombreux univers situés dans différents livres : on se concentre plus sur le « où on est et pourquoi » pour comprendre l’histoire au lieu de juste se laisser emmener et aimer la balade…

« Je suis scriptologue. Les créateurs de monde ne se plient pas au destin. »


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